J'ai été terrassée par le virus le 3 janvier 2022.
Une traversée longue et douloureuse, loin dans les ombres. Un essorage du corps à haute température. Mon corps n'était que douleurs. 10 jours d'hôpital dont 6 jours de réanimation pour une assistance respiratoire intensive.
Mais ce fut surtout un voyage initiatique, alchimique, puissamment merveilleux par une réinitialisation littéralement sensorielle de ma personne. J'ai vécu la version lumineuse du "great reset" au coeur des cellules de mon corps, que je raconte dans cette vidéo. Je revis après une petite mort. Je me sens bien plus vivante qu'avant cette mort symbolique. Ce virus, qui a transmuté mes ombres en Lumière, a une vraie vocation sur la planète : nettoyer les ombres de l'humanité, pour les transmuter en Lumière. Ce virus est un grand transmutateur : sa présence nous invite à laisser l'âme agir dans la matière. Incorporer l'Esprit, l'Amour, la Lumière, la Joie, dans les corps et les coeurs pour une élévation de conscience de l'humanité, grâce à l'alchimie de l'esprit et de la matière.
Ce n'est pas qu'une jolie philosophie spirituelle. C'est une réalité physico-chimique. Cela se passe au coeur des cellules de notre corps, au coeur de notre ADN, en cours de sublimation après des millénaires de bridage, dans ce but d'élévation de conscience des humains.
C'est ainsi que fonctionne l'univers : la lumière s'expérimente par la dualité pour faire l'expérience d''elle-même : en expérimentant l'inverse d'elle-même, c'est à dire :
- l'ombre
- et la matière.
Cette si noble métamorphose vers l'ère de la Lumière grâce aux ombres est en marche. Nous en sommes tous les co-créateurs. Elle sera d'autant plus belle et rapide que nous voyons dans les ombres, les présages de la Lumière !
Pour en savoir plus sur cette approche alchimique de la vie, évoquée par les sagesses anciennes et la physiques quantique, j'ai le plaisir de vous faire part de la naissance de mon deuxième livre "TRANSMUTEZ CE QUI VOUS PLOMBE EN TRÉSOR - Vos blessures sont la clé de votre destinée", paru chez Hachette - Le Lotus et l'Éléphant le 9 février 2022.
Bonus : Du Covid à la Joie
Texte rédigé le jeudi 20 janvier, lors de mon avant-dernier-jour d'hôpital
ADIEU TRISTESSE.
Merci à toi, Covid, d’avoir été le catalyseur de la transmutation alchimique de ma tristesse en joie !
Ma chère tristesse.
Tu m’as accompagnée si longtemps.
Tu étais déjà en moi au début de ma vie.
Transmise par mes parents et les leurs.
Une tristesse originelle venue du fond des temps.
Tristesse, mémoire de vécus douloureux de mon enfance et de toute ma généalogie.
Traumas, petits et gros, frustrations, déceptions…
Et tristesse d’empêchement de savourer la vie, simplement.
On nous a fait croire qu’il n’est pas de bon ton d’être heureux.
Car nous sommes pêcheurs, indignes, petits. Inféodés à plus grand. Impuissants.
Car la vie est labeurs, obligations, règles et obéissance absolue à autre chose que son cœur.
Avec le grand paradoxe : ne pas révéler sa tristesse.
Car il y a pire drame que soi. Donc pas le droit d’être triste.
Alors cette immense tristesse est ravalée, engloutie, bien reléguée au fond du puits.
Surtout, sois bien triste au fond de toi, mais ne le montre pas, car tu n’en as pas le droit !
Un si grand lac de larmes de tristesse contenue finit par trop peser, et craquer.
Surtout si on fissure délibérément la digue protégeant ses débordements :
Le dimanche 2 janvier 2022, j’ai décidé de fissurer le blindage.
Trois semaines avant le premier anniversaire de la mort de mon Frère Guillaume.
Ultime tristesse édulcorée…
Deux jours après un réveillon dans un manoir normand où j’ai ressenti une chape de plomb de tristesse historique suinter des murs pour m’engluer…
Trop plein.
En m’endormant, j’ai fait une prière fervente.
Affectée par l’état du monde, et consciente que j’en suis co-créatrice puisque ce monde est le reflet de mon microcosme, j’ai demandé au ciel de faire en sorte que les conditions soient réunies pour l’ouverture de mon cœur et celle de nos dirigeants aux décisions in-humaines.
Je cherchais la Joie. Je voulais que la joie rayonne dans mon cœur, dans ma vie, dans le cœur des humains et sur toute la planète.
C’est là que tu es entré en scène. Le lendemain matin : 3 janvier
Covid. Delta.
Brutal, féroce. Puissant
Tu m’as mise au tapis. Très fort, tu m’as montrée ma faiblesse, ma vulnérabilité cachée.
Imprégnée dans toutes les cellules de mon corps.
Un essorage en règle dans une machine à laver à 39,6°.
Impression qu’on me broie les os et les muscles.
Lessiveuse.
Ma tête lâche, devient vide. L’attention est mise sur mon corps : il n’est que souffrance.
Je suis littéralement centrifugée pour faire suinter, évacuer, expulser les pollutions antiques, expurger les tristesses quantiques façonnant ma matière première, au cœur de mes cellules, au centre de mon ADN.
Avant que la joie n’arrive, il fallait faire de la place.
Et peut-être, pour commencer, faire de la place aux sensations.
Madeleine de Proust.
Le focus sur la sensation respiratoire altérée m’a ramenée presque 50 ans en arrière.
Mon corps se souvient de cette sensation magique et puissante dans le thorax, des élans du cœur pour la vie, la beauté de la nature, les autres.
Une sensation physique, sublime, de vacuité et de plénitude, une pulsion de joie et d’amour, d’émerveillement. Une force magnifique venant du cœur, puissante, simple et douce.
Mais, à plusieurs reprises, ces élans spontanés ont été contrariés, voire violentés.
Rabat-joie. L’élan du cœur est contré.
A la joie du cœur s’est alors vissée la douleur et la tristesse. Une association, un ancrage.
Et aujourd’hui, je retrouve la même sensation physique quand je respire avec ce Covid.
Exactement la même !
Comme s’il y avait une version ombre et une version lumière à cette sensation d’oppression-libération dans l’inspir et l’expir.
Impression de vide plein au niveau du cœur. C’est à la fois doux et douloureux !
Ma chère détresse respiratoire ! Mon poumon abîmé par le Covid peine à trouver son air.
Le poumon, siège de la tristesse en médecine traditionnelle chinoise.
Le cœur, si proche, est le berceau de la joie.
Ils sont intriqués physiquement, énergétiquement et émotionnellement.
La tristesse et la joie ne sont que les deux facettes d’une même pièce !
J’étreins la tristesse pour l’éteindre, ou plutôt la transformer dans sa version lumineuse, la joie.
Tristesse et joie sont nécessairement connectées. Elles vont de pair, c’est une dualité ombre lumière.
Pour quérir et requérir la joie, il faut passer par la détresse-tristesse.
Je peux dire que j’ai transmuté en joie, dans mon corps, au cœur de mes cellules, cette tristesse antique.
Je fais le deuil, solennellement, de cette tristesse quantique qui a eu son utilité un temps pour me propulser sur un chemin de joie.
Tristesse, tu retournes désormais à la lumière, tu deviens paillettes d’or. Je te recycle en Lumière.
Je rends grâce à ce Co-vide, opportunité de vider le lac de tristesse incorporé à mon être, pour le transmuer en source vive de joie pure.
Je me dés-altère ainsi.
J’enlève ces haltères pesantes devenues inutiles.
Je deviens moi-même pleinement, en me dépouillant de cette tristesse aliénante.
Je m’abreuve à ma propre coupe, à la source pure de mes émotions.
Je retrouve mes sensations d’élan du cœur au cœur de ma poitrine.
Ces sens, ces sens, si essentiels pour com-prendre avec ses TRIPES autant que son ESPRIT.
Une essence si noble, si belle.
Ma poitrine est désormais remplie de lumière et de joie.
Et je décide de la rayonner autour de moi.
Gratitude infinie vis-à-vis de tous les acteurs ombre et lumière de ce jeu cosmique qui ont conspiré à la transmutation alchimique de la tristesse en joie, par l’entremise ce ce facétieux Covid.
Face aux cieux je le réaffirme, ce qui plombe est une opportunité d’or.
Hôpital de Nantes, jeu divin janvier 2022, 6h30, aube de mon retour à la maison.
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